La Bible : comprendre sa Bibliologie

La Bible : comprendre sa Bibliologie

ORIGINE ET TRANSMISSION DE LA BIBLE.

Le mot bible provient du grec biblion, qui signifie  « livre » ou « rouleau », et avant cela du mot byblios qui désignait le papyrus, support sur lequel on écrivait.

La Bible est un livre totalement exceptionnel, tout à fait différent des autres ouvrages.

La Bible est un livre unique dans sa continuité, dans sa diffusion, dans sa survie et dans sa fiabilité.

Rédigée par plus de 40  auteurs différents, aussi bien des érudits que de simples bergers .

Et cela sur plus de 1500 ans, sur divers  continents le message reste néanmoins cohérent, sans rien de farfelu, de mythique ou de légendaire.

La Bible est une bibliothèque comprenant soixante six volumes en un seul composé de deux testaments :

l’Ancien Testament rédigé essentiellement en hébreu et quelques passages en araméen et le Nouveau Testament rédigé en grec ancien.

L’ANCIEN TESTAMENT SE DÉCOMPOSE EN QUATRE SECTIONS :

– La loi ou Pentateuque soit 5 livres : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome.

– Les livres historiques soit 12 livres : Josué, Juges, Ruth, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois, 1 et 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther.

– Les livres poétiques soit 5 livres : Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantiques des Cantiques.

– Les livres prophétiques soit 17 livres : Esaïe, Jérémie, Lamentations de Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie.

LE NOUVEAU TESTAMENT SE DÉCOMPOSE AUSSI EN 4 SECTIONS :

– les Évangiles soit 4 livres : Matthieu, Marc, Luc, Jean.

– Le livre historique : Les Actes des Apôtres.

– Les Epîtres soit 21 livres : Romains, 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, 1 et 2 Timothée, Tite, Philémon, Hébreux, Jacques, 1 et 2 Pierre, 1, 2 et 3 Jean; Jude.

– Le livre prophétique : L’Apocalypse.

SON ORIGINE SE SITUE DONC AVANT NOTRE ÈRE.

Moïse est l’auteur des 5 premiers livres (Exode 17:14). Cela est étayé par le Seigneur lui-même en Jean 5:46. Plus tard, Josué consigna des choses par écrit dans le livre de la loi de Dieu (Josué 24:26).

Enfin, des prophètes ont mis par écrit les paroles venant de Dieu (1 Chroniques 29:29 ; 2 Chroniques 32:32 ; Jérémie 30:2).

Le contenu de l’Ancien Testament s’est ainsi étoffé jusqu’aux alentours de 435 avant Jésus-Christ.

Pour le Nouveau Testament, tout commence par les écrits des Apôtres (2 Pi 3:1-2).

Christ n’ayant rien écrit lui-même ses paroles ont d’abord été certainement citées oralement par les Apôtres (Actes 20:35 ; 1Co 7:10) .

Puis ont été rédigés les évangiles, et les livres du Nouveau Testament tout cela jusqu’au premier siècle environ.

QUANT À LA TRANSMISSION

Il s’agit d’un texte recopié à la main pendant environ 3000 ans (de Moise à l’imprimerie) .

Moïse, né en Égypte, « fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » (Actes 7.22).

Il connaissait sans aucun doute l’écriture « proto-alphabétique », avec laquelle, il pouvait sans problème exécuter l’ordre qui lui avait été donné par Dieu.

Les Massorètes ont considérablement contribué à la transmission et la préservation de l’Ancien Testament (leur contribution s’étale du 7ème  au 11ème siècle environ) .

D’autres documents tels que la Bible grecque ou des septante (environ 250 avant J.C), le pentateuque samaritain (environ 200 avant J.C),

ou bien encore les manuscrits de la mer morte découverts en 1947 nous permettent de nous assurer de la fiabilité du texte actuel pour l’Ancien Testament.

Hormis très peu d’exception il n’existe pas de manuscrits hébraïques très anciens de l’Ancien Testament.

Ceux qui existent sont en général de 900 après Jésus-Christ (codex de Leningrad par exemple).

Les premiers exemplaires de l’Ancien Testament en Hébreu sont aujourd’hui dans nos musées (Londres.).

Ensuite viennent les traductions de l’Ancien Testament dans d’autres langues, dont le Latin(Vulgate) et le Grec (des Septante) traduit à Alexandrie entre 250 et 150 avant Jésus-Christ.

POUR LE NOUVEAU TESTAMENT .

les manuscrits originaux ont disparu, ainsi que les premières copies sur papyrus qui se détérioraient rapidement.

Mais nous possédons au moins 4489 copies anciennes complètes ou partielles du NT, dont quelques-unes sont très peu distantes des originaux.

Les plus anciens documents sont sur papyrus car dès le deuxième siècle les papyrus sont assemblés sous forme de codex (livres) .

Les plus célèbres sont les codex Sinaiticus (4ème siècle), Vaticanus (4ème siècle), Alexandrinus (5ème siècle).

Le christianisme se répand très tôt dans l’Empire Romain il y a donc rapidement des versions différentes pour les besoins des peuples que l’Évangile traverse (Italie, Syrie, etc.).

SON INSPIRATION.

La Bible est une bibliothèque de 66 livres certes écrits de la main de l’homme,  mais dont la cohésion reste un miracle.

C’est l’influence exercée par le Saint-Esprit sur les auteurs de l’Ancien et du Nouveau Testament pour qu’ils annoncent et rédigent de façon exacte et autorisée le message reçu de Dieu.

2 Timothée 3:16 : La Parole de Dieu déclare donc que tout est inspiré, que c’est l’écriture, le texte lui-même qui est inspiré.

Cela est un miracle inexpliqué et inexplicable dont parle 2 Pi 1.21 (1 Corinthiens 2:7-16).

La Parole affirme sans cesse le miracle de l’inspiration.

Dieu est souverain quant à qui il inspire et comment (Exode 4:12-16).

Les auteurs sont conscients que ce qu’ils disent et écrivent est la Parole de Dieu qui leur est adressée : 2 Sam 23 :2  (Deutéronome 18:18 ; Jérémie 1:9).

Le Seigneur attache une importance à la réception et à la transmission exacte de l’expression divine .

(Exode 34:27) ; Jer 1:9 : « rapporte fidèlement ma parole  » Les mots aussi sont inspirés ; le Seigneur n’a pas dit que sa pensée était esprit et vie, mais que ses paroles le sont (Jean 6 : 63).

Le Nouveau Testament aussi affirme que l’Ancien Testament est d’origine divine et déclare être lui-même une révélation de Dieu aux hommes .1 Thessaloniciens 2 : 13. Paul écrit cela : Galates 1 :11.

LES ÉTUDIANTS DE LA BIBLE PARLENT DE DEUX THÉORIES D’INSPIRATION :

Inspiration plénière :

Elle signifie que l’inspiration est entière et sans restriction.

Cette théorie exprime une pensée théologique qui se dégage des Écritures. Toute Ecriture est inspirée  de Dieu (2 Ti 3.16) ;

les prophètes et les apôtres nous ont transmis véritablement la Parole de Dieu (1 Th 2.13), c est une parole divine.

Les textes dont nous disposons sont la révélation complète de sorte que nous ne pouvons rien ajouter ni retrancher. (Mt 5.18 ; AP 22.18-19).

Inspiration verbale :

L’Eternel a inspiré les auteurs sacrés jusque dans les mots de manière à ce que les mots des Ecritures soient inséparables du message.

L’argument le plus solide pour défendre ces deux inspirations est le témoignage de Jésus-Christ.

Il a attesté l’inspiration de toute l’Ecriture en citant des mots, des références de l’A.T et a affirmé l’inspiration du N.T par ces déclarations dans Jean 14.26 et Jean 16.12-15.

Tout cet enseignement fut recueilli et transmis par les apôtres à l’Eglise (Actes 2.42).

1) THÉORIES INADÉQUATES CONCERNANT L’INSPIRATION BIBLIQUE.

Devant la cohérence du message et l’exactitude des vérités, l’être humain, dans son étonnement va émettre des suppositions et théories fausses à propos de l’inspiration :

– La Bible est un remarquable livre humain, sans inspiration divine : la démonstration du contraire est faite lorsque nous rencontrons personnellement le Seigneur Jésus-Christ et que notre vie est puissamment transformée .

Quel livre peut nous donner la connaissance de la vérité, une pleine conviction de salut, la certitude que nous sommes pécheurs, que nous sommes pardonnés, que Jésus est le Fils de Dieu ?

– Dire que la Bible n’est que partiellement inspirée : c’est-à-dire que la pensée est seule inspirée pas les mots .

Seul l’enseignement moral et spirituel seraient inspirés.

– La Bible contient la Parole de Dieu, mais n’est pas la Parole de Dieu, ou encore que Christ seul est la Parole de Dieu (Karl Barth).

– La Bible serait un livre divin dicté mécaniquement aux hommes.

C’est faux : la Bible n’a jamais dit avoir enlevé la personnalité des auteurs qui gardent leurs styles, personnalités, tempéraments et sentiments (Romains 9:1-5).

– Dire que c’est une illumination mystique à laquelle une suite est possible encore aujourd’hui, Apocalypse  22 :18 nous avertit très sérieusement à ce sujet.

– L’inspiration dynamique : la Bible n’est inspirée que pour le Salut et la Foi.

C’est nier ce que déclarent les écritures (2Tim 3 :16).

C’est nier aussi ce que déclare Jésus lui-même en Matthieu 4 :4 par exemple, il se réfère au Deutéronome (8 :3) attestant  ainsi l’inspiration des écritures en totalité.

La liste n’est pas exhaustive puisque chaque objection nouvelle à l’inspiration biblique telle que définie plus haut va constituer une théorie inadéquate.

DÉFINITION DE LA CANONICITÉ DES LIVRES DU NT-AT.

Ainsi nous croyons au canon actuel de la Bible comme étant : « Ce qui est conforme à la liste des livres reconnus comme inspirés de Dieu et qui composent le canon de la Bible. »

(Par les conciles juifs et par l’Église).

Un livre est canonique s’il a été reconnu porteur de la révélation communiquée par l’Esprit de Dieu (reconnu par la Synagogue juive ou l’Église chrétienne).

L’inspiration divine va déterminer la canonicité, le Seigneur va donner l’inspiration aux auteurs sacrés et le discernement à la communauté des croyants.

Afin qu’elle reconnaisse les livres d’origine divine et les conserve dans le canon d‘abord confié aux juifs (Romains 3 :2).

Le canon désigne donc les 66 livres reconnus comme inspirés  (39 dans l’A.T et 27 dans le N.T.) qui constituent la révélation que Dieu a transmise à son peuple.

Nous pouvons nous reposer sur la fidélité de Dieu qui ne permettrait pas que son Peuple reçoive comme parole divine quelque chose qui ne le serait pas.

Cette confiance est régulièrement confortée à la fois par l’étude historique et l’œuvre du Saint-Esprit.

C. Son authenticité.

1) AT-NT :

Voici comment le dictionnaire définit le mot authenticité : « adjectif dont le sens premier signifie dont l’origine, la réalité, l’auteur sont certifiés.

Sens  numéro deux : dont la vérité, la réalité ou la sincérité est incontestable ».

L’origine et les auteurs ayant été traités plus haut, il reste Dieu lui-même ce qui appuiera la réalité, la vérité et la sincérité de la Bible.

La Parole affirme cela constamment, tout d’abord 3808 fois de façons diverses dans l’Ancien Testament,  il est dit que ce sont les paroles de Dieu qui sont retransmises.

Le Pentateuque l’affirme 420 fois dans des termes comme ceci : » l’Éternel dit à Moïse […]  écris cela pour que le souvenir s’en conserve ». Ex 17:14 (19:6-7; 20:1).

Le psaume 119 appelle 24 fois la Parole ou les paroles de l’Éternel, en utilisant des expressions différentes il la mentionne 175 fois en des termes comme ceux-ci : « ta parole est entièrement éprouvée . . . ta loi est la vérité »

Les paroles de la Bible sont vraies parce que Dieu ne ment pas (Proverbes 30:5). Les prophètes ne cessent de répéter: « ainsi parle l’éternel, la parole de l’éternel me fut adressée en ces mots…  » Esaïe : 120 fois ; Jérémie 430 ; Ezéchiel 329 ; Amos 53.

La Bible est unique quant à sa fiabilité. La découverte des manuscrits de la Mer Morte et une abondance de textes retrouvés dans une genizah au Caire ont considérablement confirmé la fiabilité de l’A.T.

Le travail méticuleux et soigneux des Massorètes, qui consistait en la fixation du texte de l’A.T.

En comptant les mots, les lettres, etc., a abouti au texte massorétique, le texte hébreu standard d’aujourd’hui.

De nombreux documents appuient la fidélité du texte de l’A.T comme : le Codex babylonien le plus ancien manuscrit de l’A.T, le texte samaritain.

Pour le NT

Il existe aussi abondance de manuscrits et versions du N.T.

Aux manuscrits et versions s’ajoutent les écrits des Pères de l’Eglise.

Ils citent si souvent le N.T que l’on peut le reconstituer pratiquement entièrement à partir de ces derniers.

Déjà avant le concile de Nicée (325) on trouve 32000 citations du N.T.

Les auteurs du N.T sont soit des témoins oculaires des événements, soit avaient accès à des documents écrits. (Luc 1.1-3 ; 2 Pi 1.16).

Le Seigneur Jésus et les Apôtres confirment donc le témoignage de l’Ancien Testament.

Jésus n’a jamais émis le moindre soupçon à propos de cela au contraire, il rend témoignage de son authenticité (Matt 22:29-32).

il souligne l’importance de chaque mot (Luc 18:31), il a constamment recours à l’écriture (Matt 4:4), il confirme les récits de l’écriture (Matthieu 19:4-5 ; Luc 11:51 Jean 7:22-23.

Sur 1800 versets qui citent ses paroles, 180 sont des citations ou allusions à la révélation écrite.

L’authenticité de la Parole ne fait non plus aucun doute pour l’Église primitive (Actes 1 :16 ; 28 :25 ; 7 :38).

L’Évangile est l’accomplissement de tout ce qu’ont annoncé Moïse et les prophètes (Actes 3 :22 ; 7:36-38 ; 15 :5).

L’historicité des récits bibliques est confirmée (Actes 7:2-50 ; 13:16-41), ainsi toute l histoire du peuple d’Israël et l’accomplissement d’un grand nombre de prophéties qui se sont réalisées confirment l’authenticité de la Bible (Luc 24.44 ; Es7.14 ; Es 42 :1-9 ; Actes 2.14-21 ; Mt24.2 ; Gn12.2-3 ;Mich 5.2 ;Zach 11.12).

Il y a pas moins de 37 citations de l’Ancien Testament dans l’épitre aux Romains.

Il y a dans l’épitre  aux hébreux 37 citations tirées de 11 livres hébraïques.

La Bible est scientifiquement exacte (Job 26:7 ; Esaïe 40:22), longtemps décriée la Bible a été corroborée par les découvertes scientifiques et archéologiques.

Digne de foi historiquement (manuscrits de Qumram vus plus haut), la Parole de Dieu est vivante (Heb 4:12).

Sa propagation est divine. La vie de millions de gens à été transformée par son message.

Malgré ses  détracteurs sa conservation divine prouve aussi son authenticité.

Définition des livres apocryphes.

Il s’agit de livres dits : cachés, non reconnus comme divinement inspirés  et qui ne sont donc pas retenus dans le canon juif, Jésus ne les cite jamais.

Ils peuvent cependant se trouver dans les versions de la Bible dite de la Septante(Grec) et Vulgate (version latine).

Ces textes peuvent contenir des récits mythiques ou des faits qui ne sont pas en conformité avec l’analogie de la foi.

Sont donc désignés et considérés comme apocryphes les livres suivants : 1 et 2 Maccabées, Tobie, Judith, 3 Esdras, Suzanne, Bel et le Dragon, Cantique des 3 jeunes hébreux, Baruch, Ecclésiastique, Sagesse de Salomon.

D. Son autorité en matière de foi et de vie.

Les Ecritures (AT-NT) sont littéralement inspirées de Dieu et constituent la révélation de Dieu à l’homme, la règle infaillible, faisant autorité en matière de foi et de conduite. (1 Thes 2.13 ; 2 Tim 3.15-17 ; 2 Pi 1.21).

En matière de foi : Seules la foi suscitée par la Parole et une vie fondée sur ce qu’elle déclare assurent le salut Rom 10:17, Éphésiens 2:8 , et devient la nourriture spirituelle du croyant (Matthieu 4 :4).

De plus, seule cette foi donne accès aux promesses de Christ  « Vous avez tout pleinement en Jésus » nous dit- elle. Col 2 :10.

« Ne vous inquiétez de rien…  » Ph 4 :6. Au niveau de l’Église,  la Parole est l’autorité suprême à tous les niveaux : enseignement, exhortation, correction, formation (2 Ti 3 :16 :17).

Par elle, l’homme peut croire en Jésus Christ, et recevoir la régénération de son âme (1 Pier.1.23).

La source divine et l’autorité de l’Ecriture m’assurent de l’infaillibilité de la Bible. Elle ne peut se tromper ni nous tromper, elle est sans erreur, digne de foi et de confiance. Elle est la vérité (2 Sa 7.28 ; Ps 119.43 ; Jean 17.17 ; Col 1.5).

En matière de vie :  » Ta parole est une lampe à mes pieds,… »  nous dit  le Psaume 119:105. Le croyant n’a pas d’autre choix possible que de se soumettre de façon absolue à l’autorité de la Parole de Dieu sur sa vie et cela à des conséquences et des exigences (Jacques 1:22- 25). Ensuite la Parole de Dieu à laquelle on doit obéir est vivante (1 Pi 1 :23).

Par conséquent, elle agit dans la vie du croyant.

La Parole de Dieu règle notre vie affective, sociale, morale, elle agit dans nos soucis, notre avenir, notre mariage, l’éducation de nos enfants…Esaïe 55:11.

Elle est une règle de vie pour la foi et le comportement des croyants.

Jésus, notre modèle suprême, se soumet volontairement à l’autorité de la parole pour servir d’exemple afin que la communauté des croyants apprenne à respecter et à se soumettre à l’autorité de l’Ecriture (Mat.5.17-18 ; Mat.26.54 ; Luc 24.44).

Dans tous les domaines de la vie, l’Écriture affirme son autorité, elle invite à honorer le mariage (Heb 13.4), à aimer et respecter son conjoint et ses enfants (Eph 5.22 ; Col 3.18-21 ; 1 Pi 3.1- 7).

Elle seule donne l’assurance du Salut, elle seule indique au croyant la volonté de Dieu, elle seule permet au croyant de vivre une vie de foi agréable à Dieu, c’est pourquoi  il est donc indispensable de bien la comprendre et d’avoir une interprétation juste.

E. Interprétation des écritures (herméneutique et exégèse).

Exégèse et herméneutique sont deux sciences indispensables pour éviter les interprétations particulières et erronées, ce qui est à l’origine des sectes ou des déviations doctrinales, car nul ne saurait être sauvé s’il ne demeure dans la saine doctrine (2 Jean 1 :9).

Herméneutique :

c’est la science et l’art d’interpréter la Bible.

Cette interprétation a pour but de déterminer la signification exacte de l’Ecriture sainte, prendre la pensée de l’auteur sacré ou inspiré et la transmettre facilement aux auditeurs destinataires et à ceux d’aujourd’hui.

Science car nécessité de règles, principes, méthodes vérifiables régissant une saine et juste interprétation biblique.

Art car c’est une application ou habileté de la science soit des règles, qui sous le St Esprit, et dépendant de l’auditoire et des besoins se fera différemment.

Deux exigences à l’interprétation : l’une spirituelle (besoin de l’auteur le St Esprit), l’autre scientifique (fruit de la recherche de nombreux hommes).

Exégèse :

étude analytique ou détaillée d’un passage biblique à partir des langues originales (hébreu, grec, araméen) pour dégager le sens qu’il y avait dans l’esprit de l’auteur inspiré.

A partir de ces deux définitions, nous voyons qu’il est important d’appliquer des principes fondamentaux pour bien interpréter n’importe quel passage biblique.

Établir la teneur du texte biblique en vérifiant la fiabilité du passage à étudier.

Il convient pour cela de consulter différentes traductions ou versions qui permettront plusieurs explications possibles.

Observer le texte pour identifier son unité littéraire pour une meilleure  compréhension du récit biblique.

Analyser le passage en se posant certaines questions du type : qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi, conséquences.

Quatrièmement, comprendre le sens des mots par une approche grammaticale.

Enfin, interpréter, retracer le message en définissant : Pourquoi a-t-il été écrit, ce qu’il veut dire ? Dégager des thèmes, des principes à un enseignement.

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